Le fumet de la cuisine est fabuleux et les saveurs étonnantes de la crème à la truffe (qu’on retrouve dans deux plats) et de gambas caramélisées aux 2 gingembres vous mettent tout de suite en appétit.
Un mystérieux b½uf à l’impérial flambé à l’alcool de riz, une tagliata à la citronnelle épicée ou encore la marmite Bo Kho dont on ne sait plus quelle cuisine a le mieux influencé ce mariage entre daube niçoise et b½uf à la citronnelle thaïlandais, chaque plat vous questionne et vous donne envie.
Le chef Alain Lê entre Asie et Nice, s’est approprié les diverses cuisines française, niçoise, thaïlandaise et du reste de l’Asie pour nous offrir de subtiles saveurs à l’accent niçois dans une atmosphère amicale avec beaucoup d’habitués. Mais ici, on a pas cédé à la mode «nouvelle cuisine», les plats sont copieux et les prix tous petits.
Les larges vitres qui séparent la salle de la cuisine permettent d’admirer les grandes flambées du chef et Rodza en salle amène cette ambiance si chaleureuse.
La recherche culinaire est constante et les nouveaux plats vous font voyager vers des terres gustatives inconnues. Certains plats sont systématiquement réclamés, alors deux cartes, l’une permanente et celle des suggestions, permettent de renouveler le plaisir d’un repas à Lou Colonial
