Même s’il n’a que 31 ans, Tim Davis a commencé Dj à l’époque où le métier n’était pas reconnu dans le grand public. «Vous êtes Dj mais sinon, vous faites quoi dans la vie ?» Loin de le dissuader, c’est tout l’inverse et, Tim qui fréquente très jeune les discothèques, se prend d’amour pour le deejaying. Il tient tête à sa famille qui aurait préféré qu’il devienne grand pâtissier plutôt que troubadour, avant de le suivre à 100% . Il quitte Genève à l’âge de 17 ans pour Antibes bien décidé de faire ses preuves et ça marche ! Il devient très vite résident du Voom-Voom (Le Village) à Juan durant l’âge d’or du club et y restera 5 ans. Cette belle carte l’amène en quelques années en Espagne au célèbre Pacha. Et s’enchaînent une dizaine d’années à voyager et travailler dans les plus grands clubs et discothèques d’Espagne, Russie, Afrique du Sud, Angleterre, Maldives… Il aurait pu continuer une carrière internationale mais ce n’est pas ce qu’il recherche… Du haut de ses 2 mètres, Tim a vu évoluer le métier :

A quoi tient ton succès ?
Ce qui est important, et je fais très attention à la dimension humaine, c’est d’être bien entouré. J’ai eu beaucoup de chance de faire de bonnes rencontres sur ma route

T’as démarré si jeune que ça ? Tout jeune ado à la Baraka la discothèque du casino de Divine les Bains où le DJ résident Jean-Pierre dit DJ Seven Sun, m’a initié et tout appris du dance-floor. Ca a pris plusieurs années car j’ai appris, étape par étape, tous les aspects du métier. C’était encore l’époque des vinyles. Qu’on ne s’y trompe pas, avant de pouvoir prendre les rênes de la programmation, j’ai nettoyé la cabine, rangé les galettes, vérifié les éclairages et dû comprendre tous les enchaînements et les séries en fonction du public. Et puis, un jour… le grand soir : mon mentor disparaît au milieu de la soirée. J’étais seul aux manettes, il fallait assurer, c’était parti !

Disc-jockey, c’est donc un métier ? Oui, le deejaying a évolué en même temps que la technologie, la mondialisation et l’industrie de la musique et de la nuit. Il y avait le Dj résident qui faisait tourner une discothèque, s’occupait du dance floor en divertissant les publics de tous âges, avec un ½il sur le bar. Mais depuis l’avènement de la French touch avec Guetta, Sinclar, les DJs se sont mis à créer leur musique et sont devenus des artistes producteurs. On est entré dans l’ère de la reconnaissance et de la starification, avec des DJ guests, qui font leur prestation et s’en vont.
Je suis entré dans ce cercle pendant quelques années avec jusqu’à 25 dates par mois ! Mais ce n’est pas la vie que je souhaite. Aujourd’hui j’ai la chance de jouer en grande partie pour les lieux et gens que j’affectionne . Ma motivation n’est pas de devenir une star mais bien de réussir à continuer ce métier le plus longtemps possible. Je travaille essentiellement avec ma famille de c½ur , au Hop Store ,au View, au Garden Beach, à l’Hermitage...

Et donc, tu crées et produits ta musique ? Le Hip-Hop et le rap envahissent les dance-floor. Moi, j’affectionne le jazz et je crée de la house music. On ne peut créer de bons mix et de bons sets sans connaître les racines que sont le rock, le funk et même la soul. C’est aussi ça que nous souhaitons transmettre à Dj music Art.

Donc DJ MusicArt, école ou studio ? Ce qui me plait c’est transmettre ! Il y a maintenant 6 ans j’ai ouvert le centre de formation dj et M.A.O (musique assisté par ordinateur ) à Antibes. Là aussi c’est une histoire d’amis, d’entraide et c’est ce qui me fait aller de l’avant. On a commencé avec Sébastien Porte, Olivier Dacost, et Sylvain Oliveri avec l’aide précieuse de Jannick de la boutique Deal Music qui m’a mis à disposition mes premiers locaux. Dorénavant, nous proposons davantage un concept de coaching individualisé... Coté production, il y a des cabines pour le chant, du matériel pro, que DJ’s ou groupes musicaux viennent louer à l’heure. Nous sommes également agence artistique et événementielle. Et  nous réalisons maintenant, et c’est nouveau, de la ghost production, des productions clé en mains, pour quelques stars qui n’ont pas le temps...


 DJ Tim Davis. Dj. Antibes

DJ Tim Davis


Dj


DJ Music Art
60 Boulevard Wilson

Antibes

Tél. 04 97 04 67 36

http://djtimdavis.com/
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