Ils sont quadra, ils jouent en Kilt et en pantalon écossais… autant vous dire qu’ils retiennent tout de suite l’attention… puis leur humour et surtout l’authenticité de leur rock vous font tomber sous le charme. Les Sweating Teeth jouent surtout sur la scène antiboise et cannoise, mais bientôt, ils débarquent à Nice. Retenez votre souffle !
Sweating teeth, c’est “dents qui transpirent”, mais qui a trouvé un nom pareil ? ?
Bob : Ca a failli être Flash Astiko. Alors c’est moi ! Faut dire que mon premier groupe s’appelait Saparank’. Je ne pensais pas que le groupe allait être si concret. Donc à mon habitude, n’importe quoi !
De 43 ans à 50 ans, on sent bien la charge culturelle…
Marc : Nous sommes issus de courants différents, Hard Rock, Jazz, Funk, Pop-Rock… Serge, c’est surtout du Hard Rock comme Patrick qui était le guitariste soliste de Darkness. On a aussi avec Clément une formation acoustique. C’est comme ça qu’on joue du Rock mais avec une toute autre énergie. Nous formons une petite famille, on part à la pêche, passons nos dimanches avec nos familles ensemble, et notre ralliement c’est la musique.
Alors quand la ville de Golfe-Juan a fermé la promenade du bord de mer en annonçant un bal musette… Très rock, la ménagère a pas rigolé !
Le Kilt ? Bob : Au début on jouait en Maya l’abeille et en piment. Un ami écossais m’avait ramené un kilt et m’a mis au défi. J’ai osé, et je me suis senti super bien ! Je l’ai adopté et Marc a mis un pantalon écossais. C’est devenu un emblème, un uniforme. Ca illustre bien ce côté Pop-Rock qu’on entend dans notre musique. Le son vient naturellement, on se fait plaisir, c’est partagé. Nous sommes addicts à l’énergie qu’on crée entre la scène et le public.
Des enregistrements ? Bob : un album en 2001 avec Saparank’ “Paf le Chien” (saparank.free.fr). Marc : Oui, un premier album en 1993 avec Slam et en 94 avec Mystik “Oeil pour Oeil”, du hard rock très engagé français, très contre tout ! Nous travaillons sur un album ensemble. Un besoin qui se fait ressentir.
Vous aimez jouer où ? La rue ! Les grandes scènes sont moins chaleureuses (La Palestre, Festival d’Orange, 1ère partie de Thiefaine…). On aime jouer sans fil, au contact direct, la musique, un concert c’est du spectacle. Notre base, c’est Antibes, C’est une ville humaine, on s’y sent tout le temps en vacances.
Un souvenir impérissable ?
Notre premier concert au Pary’s (Golfe-Juan). A la dernière chanson, Marc - en vraie star - est tombé dans les pommes. On s’est retrouvé à l’Hosto en kilt et pantalon écossais,... Il a fallu leur répéter pendant trois heures qu’on avait pas pris de drogue !
Bon, mais une fois, on a relevé un autre défi et joué en tallons aiguilles et prothèses mammaires. Ca faisait vieux routiers moldaves. On a arrêté après (rires).
5 morceaux pépites ? ?
Lullaby (The Cure), Paranoid Android (Radiohead), God of Thunder (Kiss), London Calling (The Clash), Kiss Unpluged (album live - Kiss)
