Myriam, Franck, Fabien et Damien. Ils ont la trentaine et ils jouent partout sur la Côte d’Azur dans des établissements très variés des petites scènes de restaurant aux grands pubs et avec une énergie contagieuse.
Interview au Groovin’ dans le Vieux Nice. ...


Acoustique ou electro ?
On pourrait jouer en électro. On cherchait une batterie pour répéter à la maison et on a sorti un cajon, le choix est venu comme ça.
Ça se joue amplifié ou pas. Quand on commencé au Quay’s, ils étaient étonnés et ça c’est très bien passé. Le secret est dans le positionnement des mains. Certains se rapprochent pour voir comment on sort un numéro pareil.

Vos reprises sont très variées et pourtant on entend bien l’unité de votre style.
Myriam : c’est un vrai challenge, on joue du pop-rock. On fait des reprises à notre façon, on ne va pas jouer du tout comme l’original. J’écoute mais je vais me l’approprier et avec les garçons l’osmose est totale. On se fait des défis, on choisi un morceau et sans répétition, on partage notre découverte avec le public. Parfois seule la première fois a fonctionné ; c’est l’impro qui nous réussit, c’est un peu de l’alchimie et c’est notre façon. Un jour un spectateur nous a demandé “Elle a les yeux revolver”. Franck a cherché les accords sur son téléphone… et on a soulevé la salle.

Comment ça se passe dans un endroit 100% anglo-saxon comme le Quay’s ?
C’est extraordinaire avec la clientèle étrangère. Ils décollent tout de suite comme vendredi dernier, ils dansent tout de suite et jusqu’à la dernière chanson. Mais où qu’on joue, il faut se donner énormément. Tout est dans la playlist. Franck a un feeling exceptionnel et on s’adapte où qu’on soit, car on ne joue pas que pour nous. Qu’ils s’engueulent ou qu’ils s’aiment, c’est pour eux. On a besoin de ce contact.

Votre morceau fétiche ?
Get Lucky de Daft Punk. On la joue très différemment et elle illustre totalement notre style.
Franck : mais le plus fort c’est quand même la voix de Myriam.
Myriam : mais c’est surtout les trois garçons qui font les chœurs. Ils les travaillent énormément et donnent une sonorité unique en transformant les reprises. Parfois on les ajoute sur des morceaux où il n’y en avait pas.

Une anecdote ?
Franck : Myriam a une voix assez grave… et ça m’est arrivé de demeurer sur un capodastre trop haut ou trop bas. C’est là que Fabien me regarde avec des gros yeux.
Myriam : et là genre Price Tag de Jessie J ; je dois forcer et j’ai envie de le tuer !
Franck : les autres s’adaptent, je me fais tout petit mais je continue ; je suis parti dans le mauvais ton mais tant pis pour eux !